Hop, je continue la série des tutos avec un cas tout indiqué de tigeage (ou contre-percage) : les ailes métalliques d'un grand aigle.
Bien que les pièces disposent à l'origine d'un tenon, celui ci est insuffisant pour assurer la pérennité d'un bon collage. De plus, la jonction est souvent disgracieuse et resculpter un petit quelque chose en green stuff est souvent un vrai plus.
Voici un petit aperçu des pièces après préparation :
Arrangez vous pour que les axes tes tiges soient bien parallèles sinon l'insertion des deux éléments sera un vrai calvaire.
Hop ! Ça rentre tout seul...
A ce stade, même si les pièces ne sont pas insérées à fond, l'aile est déjà stable. C'est le résultat que l'on recherche. Il suffit ensuite de réassembler les éléments en utilisant de la glue (de type cyanoacrylate) et le tour est joué.
Il y a cependant sur ce genre de jonction un joint de collage assez moche qu'il est préférable de masquer en sculptant un petit quelque chose en green stuff (c'est d'ailleurs pour cela que j'ai décapé puis réassemblé ce vieil aigle acheté d'occasion).
L'astuce pour se faciliter la chose est de ne pas travailler sur un trop faible volume de green stuff quitte à laisser volontairement un joint plus large pour pouvoir ensuite sculpter plus à notre aise.
Comme il n'est pas évident de prendre des photos de qualité en plein travail (sans parler du fait que j'avais encore jamais sculpté des plumes et que j'étais alors en pleine improvisation) je n'ai que les photos finales à vous proposer. Même pour celles ci, je trouve que la lisibilité n'est pas terrible tellement le métal de la figurine à tendance à briller...
L'idée est de faire un truc qui ressemblerait à un toit en ardoises (comme celui du manoir impérial qu'avait produit GW) sur lequel on applique une texture évoquant les plumes.
Vue du dessous :
Vue du dessus :
Et ne pas oublier de reboucher l'emplacement destiné à recevoir la tige transparente (on voit bien les trous sur la patte : ils serviront au tigeage sur l'ardoise) :
Et pour finir voici l'aperçu de la bête une fois sous couchée :
Quel magnifique sourire.
